Kiriougui
Pour les néophytes, le Taekwondo c’est d’abord et avant tout les pieds ! Ceci est certainement dû au fait que seules les compétitions de combats (Kyorugi) sont retransmises à la télévision. En effet, lors d’un combat, les frappes s’exécutent essentiellement avec les pieds. De plus, les techniques de jambes les plus utilisées sont loin d’être représentatives de la richesse et de la diversité des techniques de coups de pieds qu’offre le Taekwondo. Par ailleurs, comme chaque pays a tendance à montrer ses propres compétiteurs, le téléspectateur n’a en règle générale pas accès à la diffusion des combats ni les plus intéressants, ni les plus spectaculaires.

On l’aura compris, le Taekwondo ne se limite pas qu’aux pieds ! En effet, et cela transparaît sans doute moins à l’image, le taekwondoïste bloque les coups de pied de son adversaire avec les bras pour se protéger et empêcher ce dernier de marquer des points. Lors d’un combat, les techniques de bras servent avant tout à bloquer l’attaque, plutôt qu’à attaquer. L’apprentissage des blocages s’effectue traditionnellement par un travail de répétitions, afin que les mouvements deviennent suffisamment efficaces et précis face à un coup de pied et sortent de manière réflexe. Bien que le taekwondoïste ne frappe que peu ou pas avec les bras lors d’un combat, le travail de percussion et frappes s’effectuent dans les parties selfdéfense Han-Bon ou Hoshinsul, les combats imaginaires Poomsae ou les casses Kiokpa du Taekwondo.



Le Kyorugi est donc une forme de combat libre, réglementé par un certains nombres de règles. Comme les coups peuvent être portés à pleine puissance, les compétiteurs doivent être très protégés (protèges avant-bras, tibias, plastron, casque, coquille et protège-dents). Les coups de poings au visage, les coups en dessous de la ceinture et les balayages sont interdits.
Kiriougui
Pour les néophytes, le Taekwondo c’est d’abord et avant tout les pieds ! Ceci est certainement dû au fait que seules les compétitions de combats (Kyorugi) sont retransmises à la télévision. En effet, lors d’un combat, les frappes s’exécutent essentiellement avec les pieds. De plus, les techniques de jambes les plus utilisées sont loin d’être représentatives de la richesse et de la diversité des techniques de coups de pieds qu’offre le Taekwondo. Par ailleurs, comme chaque pays a tendance à montrer ses propres compétiteurs, le téléspectateur n’a en règle générale pas accès à la diffusion des combats ni les plus intéressants, ni les plus spectaculaires.



On l’aura compris, le Taekwondo ne se limite pas qu’aux pieds ! En effet, et cela transparaît sans doute moins à l’image, le taekwondoïste bloque les coups de pied de son adversaire avec les bras pour se protéger et empêcher ce dernier de marquer des points. Lors d’un combat, les techniques de bras servent avant tout à bloquer l’attaque, plutôt qu’à attaquer. L’apprentissage des blocages s’effectue traditionnellement par un travail de répétitions, afin que les mouvements deviennent suffisamment efficaces et précis face à un coup de pied et sortent de manière réflexe. Bien que le taekwondoïste ne frappe que peu ou pas avec les bras lors d’un combat, le travail de percussion et frappes s’effectuent dans les parties selfdéfense Han-Bon ou Hoshinsul, les combats imaginaires Poomsae ou les casses Kiokpa du Taekwondo.



Le Kyorugi est donc une forme de combat libre, réglementé par un certains nombres de règles. Comme les coups peuvent être portés à pleine puissance, les compétiteurs doivent être très protégés (protèges avant-bras, tibias, plastron, casque, coquille et protège-dents). Les coups de poings au visage, les coups en dessous de la ceinture et les balayages sont interdits.
Poomsae
Les Poomsae sont des “combats imaginaires” contre un ou plusieurs adversaires. C’est un exercice de concentration tant au niveau des enchaînements de mouvements qu’au niveau respiratoire. En effet, le Poomsae est travaillé en puissance et se révèle éprouvant s’il est correctement effectué, d’où l’importance d’une bonne respiration. Les Poomsae reflètent toutes les bases du Taekwondo: les positions, les blocages et les frappes avec les bras ou les pieds. La pratique des différents Poomsae permet d’entraîner l’efficacité, la précision, l’équilibre, ou encore le rythme, que cela soit au niveau des blocages, des frappes, des positions de jambes ou des coups de pieds. A la fin de chaque Poomsae, le pratiquant se retrouve à la même place qu’au départ, et ce qui s’exécute à droite se fait également à gauche et vice-versa. Avant de débuter un Poomsae, le pratiquant annonce toujours quel Poomsae va être effectué en disant le nom coréen correspondant.









KORYO, 1er Poomsae supérieur
KUMGANG, 2ème Poomsae supérieur
TAEBECK, 3ème Poomsae supérieur
PYONGWON, 4ème Poomsae supérieur
SIPJIN, 5ème Poomsae supérieur
JITAE, 6ème Poomsae supérieur
CHONKWON, 7ème Poomsae supérieur
HANSU, 8ème Poomsae supérieur
ILIO, 9ème Poomsae supérieur
Poomsae
Les Poomsae sont des “combats imaginaires” contre un ou plusieurs adversaires. C’est un exercice de concentration tant au niveau des enchaînements de mouvements qu’au niveau respiratoire. En effet, le Poomsae est travaillé en puissance et se révèle éprouvant s’il est correctement effectué, d’où l’importance d’une bonne respiration. Les Poomsae reflètent toutes les bases du Taekwondo: les positions, les blocages et les frappes avec les bras ou les pieds. La pratique des différents Poomsae permet d’entraîner l’efficacité, la précision, l’équilibre, ou encore le rythme, que cela soit au niveau des blocages, des frappes, des positions de jambes ou des coups de pieds. A la fin de chaque Poomsae, le pratiquant se retrouve à la même place qu’au départ, et ce qui s’exécute à droite se fait également à gauche et vice-versa. Avant de débuter un Poomsae, le pratiquant annonce toujours quel Poomsae va être effectué en disant le nom coréen correspondant.









KORYO, 1er Poomsae supérieur
KUMGANG, 2ème Poomsae supérieur
TAEBECK, 3ème Poomsae supérieur
PYONGWON, 4ème Poomsae supérieur
SIPJIN, 5ème Poomsae supérieur
JITAE, 6ème Poomsae supérieur
CHONKWON, 7ème Poomsae supérieur
HANSU, 8ème Poomsae supérieur
ILIO, 9ème Poomsae supérieur
Hoshinsul & Han-Bon Kiriougui



Les Han-Bon sont des techniques de combat ou de selfdéfense codifiées. Les Han-Bon permettent aux pratiquants d’acquérir certaines techniques indispensables avant d’aborder le combat libre. Celles-ci sont bloquées et/ou esquivées, puis suivies d’une contre-attaque (pied, coude, poing, tranchant de la main etc.)
Le Hoshinsul est la partie self-défense sur saisies du Taekwondo. Que cela soit sur des saisies (à une main ou à deux mains) au col, à l’épaule, au poignet, à la manche etc. Il existe une multitude de manières de maîtriser un agresseur en réalisant des percussions (pied, coude, poing etc.) ainsi que des clés et des projections très efficaces en jouant sur les différentes articulations de son adversaire (doigts, poignets, coude, épaule, etc.).
La pratique du Hapkido permet également d’enrichir les parties Han-Bon et Hoshinsul du Taekwondo. Le Hapkido est le complément idéal au Taekwondo, car il permet par exemple de travailler les chutes, les percussions, les roulades ou encore les balayages
Hoshinsul & Han-Bon Kiriougui



Les Han-Bon sont des techniques de combat ou de selfdéfense codifiées. Les Han-Bon permettent aux pratiquants d’acquérir certaines techniques indispensables avant d’aborder le combat libre. Celles-ci sont bloquées et/ou esquivées, puis suivies d’une contre-attaque (pied, coude, poing, tranchant de la main etc.)
Le Hoshinsul est la partie self-défense sur saisies du Taekwondo. Que cela soit sur des saisies (à une main ou à deux mains) au col, à l’épaule, au poignet, à la manche etc. Il existe une multitude de manières de maîtriser un agresseur en réalisant des percussions (pied, coude, poing etc.) ainsi que des clés et des projections très efficaces en jouant sur les différentes articulations de son adversaire (doigts, poignets, coude, épaule, etc.).
La pratique du Hapkido permet également d’enrichir les parties Han-Bon et Hoshinsul du Taekwondo. Le Hapkido est le complément idéal au Taekwondo, car il permet par exemple de travailler les chutes, les percussions, les roulades ou encore les balayages
Kiokpa



La casse (Kiokpa) est une tradition du Taekwondo, elle permet
d’évaluer le niveau de maîtrise d’un geste technique. On
retrouve la casse le plus souvent lors des démonstrations, mais
également à un certain niveau dans l’évaluation des passages
de grade. Les planches, les tuiles, les briques, les parpaings
sont les matériaux utilisés pour la casse.
Kiokpa



La casse (Kiokpa) est une tradition du Taekwondo, elle permet
d’évaluer le niveau de maîtrise d’un geste technique. On
retrouve la casse le plus souvent lors des démonstrations, mais
également à un certain niveau dans l’évaluation des passages
de grade. Les planches, les tuiles, les briques, les parpaings
sont les matériaux utilisés pour la casse.
Histoire du Taekwondo
Le taekwondo (lien wikipidia) (coréen : 태권도, prononcé : [tʰɛ.k͈wʌn.do]) est un art martial d’origine sudcoréenne, dont le nom peut se traduire par La voie du pied et du poing.
Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L’unification n’est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l’International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d’adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo (WT), qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage. Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pieds bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat mais aussi depuis qu’il a été inclus au programme des Jeux olympiques d’été en 2000.
La Corée du Sud
Corée signifie “pays du matin calme”. Ce nom provient étymologiquement de la dynastie Koryo (10ème siècle). La capitale de la Corée du Sud est Séoul. Sur le drapeau sudcoréen (Taegukki), se trouve au centre un cercle appelé “Taeguk”. Il est composé du yang (en rouge) et du yin (en bleu). Le yin et le yang représentent toutes les oppositions: le blanc (yang) et le noir (yin); le bien (yang) et le mal (yin); le jour (yang) et la nuit (yin), le positif (yang) et le négatif (yin)… Le Taeguk peut aussi être perçu comme le soleil (rouge) audessus de la mer (bleu).



Le cercle est entouré de quatre symboles (en noir),
représentant les quatre éléments :



Taekwondo en tant que sport olympique
L’histoire du Taekwondo en tant que sport olympique commence en 1988 aux jeux de Séoul. En effet, les Coréens ont profité de l’occasion que les jeux olympiques se déroulaient dans leur pays pour présenter leur sport national: le Taekwondo.



avoir été sport olympique de démonstration à Séoul en 1988 et à Barcelone en 1992, il a été décidé par les 89 membres du Comité International Olympique (CIO), le 4 septembre 1994 que le Taekwondo en serait un sport officiel. Probablement du fait qu’il s’agissait du centenaire des J.O. ou pour des raisons de logistique, le Taekwondo n’y a pas été présenté officiellement à Atlanta en 1996. En effet, il fallut attendre les jeux olympiques de Sydney en 2000 pour voir les premiers combats officiels sous le sigle des anneaux olympiques. Après les J.O d’Athènes en 2004 où le Taekwondo était à nouveau au rendez-vous, c’est à Pékin en 2008 qu’il effectuera sa troisième olympiade en tant que sport officiel.
Histoire du Taekwondo
Le taekwondo (lien wikipidia) (coréen : 태권도, prononcé : [tʰɛ.k͈wʌn.do]) est un art martial d’origine sudcoréenne, dont le nom peut se traduire par La voie du pied et du poing.
Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L’unification n’est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l’International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d’adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo (WT), qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage. Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pieds bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat mais aussi depuis qu’il a été inclus au programme des Jeux olympiques d’été en 2000.
La Corée du Sud
Corée signifie “pays du matin calme”. Ce nom provient étymologiquement de la dynastie Koryo (10ème siècle). La capitale de la Corée du Sud est Séoul. Sur le drapeau sudcoréen (Taegukki), se trouve au centre un cercle appelé “Taeguk”. Il est composé du yang (en rouge) et du yin (en bleu). Le yin et le yang représentent toutes les oppositions: le blanc (yang) et le noir (yin); le bien (yang) et le mal (yin); le jour (yang) et la nuit (yin), le positif (yang) et le négatif (yin)… Le Taeguk peut aussi être perçu comme le soleil (rouge) audessus de la mer (bleu).



Le cercle est entouré de quatre symboles (en noir),
représentant les quatre éléments :



Taekwondo en tant que sport olympique
L’histoire du Taekwondo en tant que sport olympique commence en 1988 aux jeux de Séoul. En effet, les Coréens ont profité de l’occasion que les jeux olympiques se déroulaient dans leur pays pour présenter leur sport national: le Taekwondo.



avoir été sport olympique de démonstration à Séoul en 1988 et à Barcelone en 1992, il a été décidé par les 89 membres du Comité International Olympique (CIO), le 4 septembre 1994 que le Taekwondo en serait un sport officiel. Probablement du fait qu’il s’agissait du centenaire des J.O. ou pour des raisons de logistique, le Taekwondo n’y a pas été présenté officiellement à Atlanta en 1996. En effet, il fallut attendre les jeux olympiques de Sydney en 2000 pour voir les premiers combats officiels sous le sigle des anneaux olympiques. Après les J.O d’Athènes en 2004 où le Taekwondo était à nouveau au rendez-vous, c’est à Pékin en 2008 qu’il effectuera sa troisième olympiade en tant que sport officiel.